La persistance de la membrane pupillaire
Très souvent présent cette maladie, présente dans beaucoup de races et aussi l'humain mais c'est handicapant.
Une membrane recouvre la pupille et l'iris lors du développement fœtal, dans les semaines qui précédent la naissance alors que les yeux prennent leur place dans les orbites cette membrane disparait, parfois il y a quelques résidus que l'on peut voir sur la pupille.
L'atrophie rétinienne progressive
Plus sérieux que le précédent la maladie génétique PRA provoque la dégénérescence et la mort des cellules de la rétine.
La rétine est la surface située au fond de l’œil qui transmet les informations visuelles au cerveau. L'atrophie de cette rétine entraîne une perte de vision plus ou moins importante, voire la cécité complète. Elle peut être héréditaire ou acquise à la suite d'une maladie : chez le chien maladie de Carré, diabète, glaucome.
L'atrophie rétinienne progressive généralisée est une affection héréditaire qui se manifeste plus ou moins précocement selon les races concernées (entre six mois et cinq ans environ).
La maladie se manifeste d'abord par une perte de la vision nocturne. L’œil apparaît dilaté et semble plus brillant. Une cataracte (opacification du cristallin) peut également se développer en parallèle, donnant une coloration blanchâtre à la pupille.
Le diagnostic se fait par un examen du fond de l’œil à l'aide d'un ophtalmoscope, sur chien non anesthésié. La confirmation nécessite la réalisation d'un électrorétinogramme. Cet examen permet de tester directement le bon fonctionnement de la rétine en mesurant son activité électrique (c'est en quelque sorte l'ECG de l’œil).
Merci a Hélène de basenji en France pour ce texte